Raphaël Jouan, violoncelle
Tim Mead, contre-ténor
Julien Chauvin, violon et direction
Le Concert de la Loge
Antonio Vivaldi (1676-1741) · Nisi Dominus RV 608
Cantate « Cessate omai cessate » RV 684
« Sovvente il sole» extrait de Andromeda liberata RV 74
Pièces instrumentales : concertos pour violon et concerti molti instumenti
Dans un programme entièrement consacré au compositeur vénitien, Julien Chauvin ouvre cette première édition du festival en compagnie de Tim Mead, l’un des contre-ténors les plus réclamés sur les scènes lyriques.
Pour cette soirée sur les canaux de la Sérinissime, les musiciens alterneront à la fois pages profanes et sacrées, vocales et instrumentales. Véritable scène d’opéra miniature, la cantate Cessate, omai cessate RV 684 précède ainsi un air séraphique extrait de l’opéra Andromeda liberata, dialogue amoureux entre le violon solo et la voix de contre-ténor. Quant au célèbre psaume Nisi Dominus RV 608, c’est l’œuvre religieuse destinée à une voix soliste la plus étendue et la plus ambitieuse de Vivaldi, qui s’écoute tel un livre d’images où défilent toutes les passions humaines à travers des figuralismes saisissants.
François-Frédéric Guy, piano
Xavier Phillips, violoncelle
Johann Sebastian Bach (1685-1750) · 1ère suite pour violoncelle seul
Gabriel Fauré (1845-1924) · Élégie pour violoncelle et piano
Marc-André Dalbavie (1961-) · Élégie pour violoncelle et piano
Frédéric Chopin (1810-1845) · Pièces pour piano
Johannes Brahms (1833-1899) · 1ère sonate pour violoncelle et piano
Ce programme retrace plus de trois siècles d’histoire du répertoire pour violoncelle, en partant de ce monument qu’est la Première Suite pour violoncelle de Bach, avec la fameuse mélodie infinie de son Prélude qui trotte dans toutes les têtes. L’autre pièce centrale, c’est la Première Sonate pour violoncelle et piano de Brahms, véritable déclaration d’amour à l’instrument et à sa sonorité chaleureuse. Instrument fait pour chanter aussi bien la joie que les peines, le violoncelle ne cesse de voir son répertoire s’enrichir, la preuve avec cette Elégie récente composée par Marc-André Dalbavie et qui fait écho au ton sombre et recueilli de celle de Gabriel Fauré composée en 1880.
Gabriel Durliat, piano
Emmanuel Coppey, violon
Stéphanie Huang, violoncelle
Michèle Bréant, soprano
Maurice Ravel (1675-1937) · Jeux d’eau
Cinq mélodies populaires grecques
Trois beaux oiseaux de paradis
Tombeau de Couperin
Trio pour piano et cordes
Cette jeune équipe célèbre pour ce programme le talent protéiforme de Maurice Ravel, dont on célèbre cette année le cent-cinquantième anniversaire de la naissance. Seul au piano, Gabriel Durliat alterne entre les sonorités cristallines des oniriques Jeux d’eau et le ton plus recueilli et nostalgique du Tombeau de Couperin, hommage de Ravel aux maitres baroques français et à ses amis disparus durant la Grande Guerre. Accompagnant Michèle Bréant, il révèle ensuite l’humour irrésistible des Cinq Mélodies populaires grecques avant une autre œuvre marquée par le contexte troublé de la Première Guerre Mondiale, ces Trois beaux Oiseaux du Paradis à la fois tendres et d’une incommensurable tristesse. Egalement contemporain, le Trio en la mineur a été composé par Ravel à Saint-Jean-de-Luz durant ce funeste été 1914 où l’Europe rentre progressivement dans un conflit mortifère.
Maude Gratton, orgue
Chantal Santon, soprano
Motets et sonates de l’Europe baroque
Purcell, Couperin, Scarlatti et Bach
Timothée Varon, Don Giovanni
Adrien Fournaison, Leporello
Marianne Croux, Donna Anna
Margaux Poguet, Donna Elvira
Abel Zamora, Don Ottavio
Michèle Bréant, Zerlina
Mathieu Gourlet, Masetto, Commandeur
Gabriel Durliat, piano
Julien Chauvin, direction musicale
(avec la participation du chœur du Festival)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) · Don Giovanni
Version réduite pour piano
Au programme : « l’opéra des opéras » avec ce Don Giovanni de Mozart, deuxième collaboration entre le compositeur et son librettiste génial Lorenzo Da Ponte, qui narre sur un rythme étourdissant la chute du séducteur aux mille conquêtes, assoiffé de liberté et prêt à tout pour jouir sans entrave de la vie. Airs inoubliables, ensembles spectaculaires où l’on passe en un instant du rire aux larmes, Mozart nous livre ici un chef-d’œuvre éblouissant, qui ne cesse de révéler de nouveaux trésors à chaque écoute.